Nous avons déjà tous entendu cette phrase. "Ne porte pas, comme ça, tu vas te faire mal." Ou encore "j'utilise ce produit depuis toujours et il ne m'est jamais rien arrivé !". Ces phrases n'ont rien en commun et pourtant, elles parlent toutes les deux d'un seul et même thème, bien connu, mais trop souvent minimisé en entreprise, les risques professionnels ! Mais déjà, il nous faut définir les "risques professionnels". Un risque professionnel peut se définir comme : « L'éventualité d'une rencontre entre l'homme et un danger auquel il est exposé". Sur nos lieux de travail, nous rencontrons ces risques tous les jours et à toute heure, que ce soit en allant au travail (trajet), en étant installée à notre poste de travail (posture, poids de certains outils matériel), où quand on est amené à faire du nettoyage (produits chimiques). Selon le dernier Rapport annuel 2022 de l’Assurance Maladie concernant les risques professionnels, parmi les 127 297 (nombre de déclarations complètes) accidents survenus lors d'un trajet effectués  pour se rendre sur le lieu de travail, on compte 286 décès.

Concernant les accidents de travail, on en décompte pas moins de 788 604, toujours selon le rapport de l'assurance-maladie "Les accidents du travail (AT) surviennent majoritairement au sein des activités de la santé, du nettoyage et du travail temporaire (29 % des AT en 2022), de l’alimentation (17 %), du transport (15 %) et du BTP (14 %). En 2022, les données font état de 738 accidents mortels reconnus, ce qui est comparable à 2019". En regardant de plus près, la majorité des accidents du travail surviennent dans les milieux du nettoyage et de la santé. Il est intéressant de constater que ce sont des milieux professionnels où l'on est amené à souvent manipuler des produits chimiques ou diverses substances dont nous ne connaissons que rarement la composition.

L'INRS nous dit que "Le risque chimiques n’occasionne globalement que peu d’accidents du travail graves ou mortels. En revanche, il est à l’origine d’un nombre significatif de maladies. Ainsi, environ 30 % des maladies professionnelles reconnues en Europe seraient d’origine chimique".

En 2017 une enquête SUMER (surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels) estime que 11 % de l'ensemble des salariés soit 2.8 millions de salariés, auraient été exposés à au moins un produit chimique cancérogène. Les ouvriers et les salariés travaillant dans des activités de maintenance ou dans le secteur de la construction sont les plus concernés, y compris par la multi-exposition (exposition à plusieurs substances dangereuses), les pollutions les plus souvent citées sont : les gaz d'échappement diesel, les huiles minérales entières, les poussières de bois ou encore la silice cristalline.

Certaines des pathologies professionnelles telles que le cancer, certaines allergies, ou encore l'asthme, sont souvent liées à des expositions au produit chimique. Le rapport de l'assurance-maladie de 2022 indique qu'elles constituent pas moins de 111 123 maladies professionnelles (déclarations complètes).

Ces chiffres sont des indicateurs intéressants, car ils relèvent un problème qui nous touche tous, sont un point de préoccupation au vu des statistiques.

Des solutions ont été pensées et mises en place avec le temps, notamment les équipements de protection collective (EPC) et les équipements de protection individuelle (EPI), les protocoles qui cherchent à mettre en place une forme de sécurité en homogénéisant les méthodes techniques, et de respecter des normes en constante évolution. Il existe aussi des logiciels qui servent à renseigner les produits chimiques que nous pouvons être amené à manipuler : Seirich est un bon exemple. L'une des autres grandes mesures concernant lutte contre les risques chimiques et les risques au travail est la formation.

La formation est un point clé dans le processus de réduction des accidents.  Former le personnel est de fait une obligation dans le code du travail. Les entreprises doivent donc impérativement former leurs employés suivant les réglementations applicables à leur activité.  Ces réglementations étant en constante amélioration, les services en charge de la sécurité et santé des employés en entreprise doivent maintenir une veille de l'état de l'art et adapter en ce sens les formations de ses salariés. Il apparait ainsi que la formation constitue un acteur majeurs et fais partie du panel d'outil pour améliorer la prévention en entreprise.

La gestion de notre environnement et du matériel ainsi que son apprentissage est en première ligne des besoins en entreprise,  les divers produits chimiques ne cessent d’affluer de croître et deviennent de plus en plus présents sur le marché et présents en entreprise, ce qui continue à complexifier nos connaissances et nous expose à de nouveaux risques. La formation apparait donc comme un très bon moyen de se protéger et de protéger autrui grâce à la sensibilisation et aux connaissances que celle-ci apporte. Le SAMU de l'environnement quant à lui est aussi un organisme de formation en plus d'être une association d’intérêt général, par conséquent si vous souhaitez vous former sur divers sujets, tels que les risques chimiques  ou encore le management hygiène sécurité environnement (HSE) et si vous voulez contribuez à notre développement, n’hésitez pas à regardez notre catalogue de formation, et à nous contacter.