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Construction de notre nouveau laboratoire

Un projet construit sur mesure

Notre projet de laboratoire était réfléchi depuis longtemps sur sa fonctionnalité. Mais il nous manquait encore l'écrin qui s'adapterait au bijou. Nous avons donc commencé à établir des plans qui ont évolué jusqu'au dernier moment pour des questions de fermeture de fenêtre, et de cloison à déplacer en conséquence (sur le plan heureusement).

... avec l'aide de bénévoles géniaux !

Mais tout cela n'aurait pas été possible sans nos super bénévoles, les femmes et hommes de l'ombre qui œuvrent jour après jour à la construction des projets du SAMU de l'environnement. Et parfois, ils construisent matériellement les choses, quitte à prendre sur leurs congés, week-ends, et même la nuit. Une dédicace particulière à cette bénévole qui a pris quasiment tous les jours de ses vacances pour monter, enduire et peindre les murs de notre laboratoire. Et merci à tous les autres qui se sont relayés pour mesurer et tracer, construire, déménager, nettoyer et organiser les lieux. Ce sont eux qui font vivre le SAMU de l'environnement !

De nouvelles capacités analytiques

L'objectif de ce lieu est de devenir un laboratoire participatif. Cela signifie qu'à terme, toutes les sentinelles de l'environnement sur l'eau et les sols pourront venir utiliser en autonomie ce laboratoire pour analyser leurs échantillons, et diagnostiquer les problématiques environnementales. Nous avons été soutenu pour cela par la Région Grand Est, grâce au dispositif Appel à initiatives citoyennes pour l'Environnement, qui nous a financé pour l'investissement matériel en équipement analytique, nous permettant ainsi d'étendre nos capacités de diagnostic tout en professionnalisant nos moyens d'interventions.

Paramètres chimiques

Antérieurement, nos capacités d'analyses portaient principalement sur des aspects chimiques sur le terrain par des micro-méthodes colorimétriques et photométriques. Aujourd'hui, nous sommes en capacité de réaliser des analyses de perte au feu nous permettant d'estimer les matières organiques sur les sols et matières en suspension. Nous pouvons également développer davantage nos propres méthodes spectrophotométriques, réaliser des minéralisation et des manipulations classiques de paillasse (décantation en ampoule, dosage à la burette, filtrations, préparations et dilutions massives), le tout dans de bonnes conditions de stockage et de sécurité. 

Suivi écologique

Concernant l'observation des écosystèmes, nous sommes à présent équipés en loupe binoculaire et microscope. Combiné aux matériels de prélèvement, nous seront en mesure d'observer et de travailler à la détermination de la microfaune du sol, mais également d'indicateurs biologiques sur les eaux et les sols.

Paramètres biologiques

Les équipement de paillasse (étuves, verrerie) nous permettront à présent de développer des cultures microbiologiques, de mesurer la respiration ou l'activité microbienne, ou de tracer l'importance de la présence mycorhizienne. Le matériel d'observation nous permettra également d'investiguer les microorganismes, ou encore d'identifier la présence ou l'absence de cyanobactéries dans les eaux lors d'un bloom algal.